La classe de 6C est allé au Théâtre du Quai,Vendredi 15 Octobre
Les 6C ont été très déterminés et ont bravé les problèmes de transport pour aller voir le spectacle « Vrai » au Quai vendredi 15 octobre. Bus en retard, ascenseur gigantesque et retour à pied : rien ne les a arrêtés!
Ils ont découvert une étonnante structure fermée autour de laquelle ils se sont assis pour écouter avec des casques tous les petits bruits des deux personnages qui ont émergé du plancher. Leurs yeux au niveau du sol, ils ont vu évoluer ces deux acolytes qui se cherchaient, s’évitaient, se questionnaient, se répondaient.
C’était un découverte étonnante (on ne n’en dévoile pas trop pour ménager la surprise aux spectateurs). Etienne Manceau a eu la gentillesse d’échanger avec la classe et de répondre à leurs interprétations du spectacle: homme des cavernes modernes? solitude obligatoire? des fainéants malins?
Bravo à tous, et nous espérons que cela leur a donner envie d’explorer un peu plus le spectacle vivant dont nous avons tous été longuement privés.
« Vrai » de Etienne Manceau , Candice Lecat
Présentation
Dans la vie, rien n’est jamais écrit à l’avance et ne se passe comme prévu… tant mieux ! Dans sa dernière création, Etienne Manceau replace l’aléatoire et la surprise au centre des débats. Plus précisément sur une grande scène octogonale, autour de laquelle prend place une trentaine de spectateurs. Assis sur des tabourets, chacun observe, au travers d’une petite lucarne et au ras de la scène, cet improbable duo et la relation qui se tisse ici et maintenant. Sur ce plateau immaculé, semblant dès lors une monumentale piste aux étoiles, les corps s’apprivoisent mutuellement. Il y a là un minutieux manipulateur d’objets, et Candide, énigmatique invité mystère. On n’en dévoilera pas plus, mais disons qu’il est du genre imprévisible, et le prendre dans le bon sens du poil n’y changera rien… Après l’ébouriffant solo Vu, la bien nommée compagnie Sacékripa signe un nouvel OVNI théâtral. Cet « objet vivant non identifié » bouscule avec justesse et une sacrée dose de poésie l’ordre établi. Mais le mieux reste encore de l’apprécier… en vrai.