Les classes de 6e du collège vont toutes voir un spectacle au théâtre du Quai à Angers. Les 6e B ont apprécié Rémi, une création de Jonathan Capdevielle adapté du roman Sans Famille, les 6e C iront voir Stellaire par le duo Stereoptik sur la création de l’univers. Les 6e A reviennent de la pièce La Mécanique du hasard mise en scène par Olivier Letellier qu’ils ont pu rencontrer.
La pièce
Ce texte, un roman à l’origine (Holes ou Le Passage), a été adapté pour le théâtre par Catherine Verlaguet.
Il raconte l’histoire d’un ado envoyé à tort dans un camp de redressement au milieu du désert texan pour creuser des trous. Mais ce désert comporte des histoires et ce sont celles-ci que Stanley va déterrer. Les histoires de différentes périodes, remplies de différents personnages s’entremêlent sur scène.
Les 6e ont été très concentrés pour suivre ces trois histoires (l’amour, l’amitié, la malédiction) et ramasser les indices semé subtilement tout au long de la pièce. Cela leur a permis d’exercer leur regard de spectateur et d’aiguiser leur compréhension de l’oral, dans la poursuite du travail entamé plus tôt dans l’année sur les contes.
Les rencontres
Le théâtre c’est aussi un moment de rencontre. Tout d’abord avec les comédiens à la fin de la pièce pour poser des questions brûlantes comme : « Est-ce que vous vous embrassez vraiment ? », « Est-ce que tu as eu mal lorsqu’il t’écrase la main? »… Elles ont toutes reçu pour réponse d’autres questions : « Pourquoi à ton avis ? », « Qu’est-ce que tu as ressenti ? » qui ont permis de construire du sens.
Rencontre également avec le metteur en scène qui est venu dans la classe pour discuter avec les élèves. Les questions préparées ont également été retournées aux envoyeurs pour les aider à faire ressortir ce qu’ils savaient déjà au fond (les lumières peuvent donner l’humeur du personnage ou un lieu), ou débattre (musique ou sons dans la pièce ?).
Plus tard, les élèves rencontrerons d’autres spectateurs, du primaire cette fois, pour discuter de la pièce et créer des panneaux sur ce qu’ils vont retenir du spectacle avant de proposer un fin alternative.
Nathalie FERRON